24.5.06

Séances de dédicaces à Palaiseau le mardi 30 mai 2006 et le samedi 3 juin 2006 !

Le rêve se réalise ? Peut-être. Heureux d'avoir écrit ce livre, je constate aujourd'hui que j'ai dépassé le stade de mes espérances avec ce premier "bébé". Uniquement grâce au "bouche-à-oreille", j'ai vendu déjà plus de 500 exemplaires en un trimestre (en sachant que j'étais hospitalisé la majeure partie du temps). Le livre continue à se vendre. Et j'espère bien qu'un jour, "Pas de quoi se taire." trouvera un éditeur afin d'être proposé à un plus large lectorat.

Aujourd'hui, ma santé me permet de vous rencontrer davantage. Entre deux cures de chimiothérapie, je suis heureux, chers lecteurs, de vous annoncer ma venue à Palaiseau :
Vidéoland
7 rue Docteur Morere
91120 Palaiseau
Accès RER B descendre à palaiseau ou palaiseau-villebon.

Quel intérêt ai-je à vous rencontrer ? Si j'ai écrit ce livre, ce n'est pas par souci de voyeurisme ou d'absence de pudeur, bien au contraire, c'est pour mettre le doigt là où ça fait mal. Je ne pouvais pas vous parler de la maladie qu'en surface comme d'autres le font si bien. Pour que le témoignage ait de la force (et j'espère qu'il vous a touché), il fallait que j'ose me mettre à poil obligatoirement. Alors maintenant que je suis nu, je viens à votre rencontre pour entendre tout ce que vous avez à me dire sur ce livre, ce qui vous a touché, ce qui vous a gêné, ce qui vous a choqué.

Trois mois en secteur protégé, ça coupe du monde (rien à voir avec la coupe du monde), ça isole, alors histoire de rattraper tout ça, je vous attends très nombreux afin que je me noie dans un bain de foule !

Séances de dédicaces le mardi 30 mai 2006 de 15h à 20h et le samedi 03 juin 2006 de 15h à 20h. Vidéoland Palaiseau.

22.5.06

"ça s'en va et ça revient"

Voilà depuis moins d'une semaine, j'ai repris un traitement de chimiothérapie. Pourquoi ? Quinze jours après être sorti de ma cellule de Villejuif, mon dernier scanner montre une image suspecte de taille minime. Ayant des marqueurs tumoraux normalisés, les médecins décident d'approfondir la recherche en me prescrivant un biopsie du foie. Quinze jours après, les résultats démontrent bien la présence de cellules cancéreuses.

Le cancer est donc toujours là, ça s'en va et ça revient. Hormis le fait d'agacer, je décide de ne pas tomber dans le découragement. Soutenu activement par mes proches, je pense ainsi : il est là, encore et toujours, mais beaucoup plus faible ! Alors, je continue. Pourquoi ? Parce qu'il le faut, je veux vivre !!!

Prenant conscience que je peux faire mes soins ailleurs qu'à Villejuif, je retourne sur Nation aux Diaconesses. Psychologiquement, je me sens mieux. L'équipe médicale me propose un traitement de chimiothérapie moins fort. Mon corps ne supporterait pas plus, ni mon mental. De plus, les cellules sont moins fortes puisque mes marqueurs sont bons. J'ai commencé mercredi. En à peine deux heures, c'était fait. Néanmoins, j'ai resenti de la fatigue toute la semaine. Je reprends mercredi 24 et 31 mai. Après, je me reposerais quinze jours pour reprendre de plus belle une autre série de trois cures, ainsi de suite pendant quatre à six mois.

Je garde le sourire car je suis debout en train de bouger, je profite de voir mes proches et me concentre sur l'écriture de mon deuxième livre tout en continuant de m'occuper du destin du premier. Sans la maladie, je suis un homme heureux !